Lys Therapeutics and the BB@C Institute to hold a scientific conference in support of World Stroke Day

 

Innovate in Neurology to fight stroke

 

Caen et Lyon, France, le 22 octobre 2021 – Lys Therapeutics, société de biotechnologie française développant des thérapies innovantes contre les maladies neurologiques dont l’AVC, et l’institut du Sang et du Cerveau BB@C annoncent aujourd’hui une conférence scientifique en soutien à la Journée mondiale de l’AVC.

Cet évènement sera organisé le mercredi 27 octobre 2021, en prélude et en soutien à la Journée mondiale de l’AVC qui se tient chaque année le 29 octobre.

L’AVC se caractérise par un arrêt brutal de la circulation sanguine dans le cerveau, causant de graves dommages aux cellules du cerveau et pouvant entraîner la paralysie partielle ou la mort du patient.

Chaque année dans le monde 17 millions de personnes ont un AVC dont 31% chez des personnes âgées de moins de 65 ans, causant le décès de 6 millions de personnes par an et faisant de l’AVC la deuxième cause de mortalité toute pathologies confondues (la première cause chez les femmes) et la 2ème cause de démence (sources OMS et Inserm).

En France, tous les ans plus de 150.000 personnes sont victimes d’un AVC, plus de 110 000 sont hospitalisées et 30.000 en meurent. L’AVC représente la première cause de handicap acquis de l’adulte et plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles permanentes (source Ministère de la Santé).

Sous le thème « Innover en neurologie pour lutter contre les AVC », cette conférence scientifique réunira le mercredi 27 octobre au Pôle des Formations et de Recherche en Santé de l’Université de Caen-Normandie des neurologues et leaders d’opinion pour des présentations des innovations récentes dans la lutte contre l’AVC, notamment le Pr. Denis Vivien, Directeur de recherche et Professeur Universitaire et Praticien Hospitalier au CHU de Caen-Normandie et Directeur Scientifique de l’institut BB@C, le Dr. Manuel Blanc, PDG de Lys Therapeutics, le Dr. Maxime Gauberti, Neuroradiologue au CHU de Caen-Normandie, le Dr. Sara Martinez de Lizarrondo, chercheur Inserm, et le Pr. Joan Montaner, Directeur de l’Unité « Biomarqueurs et Neuroprotection » de l’Institut de Recherche Vall d’Hebron (VHIR) de Barcelone en Espagne.

« Dans les pays industrialisés, 1 adulte sur 6 subira un AVC au cours de sa vie. Les approches thérapeutiques actuelles visent à restaurer le flux sanguin cérébral aussi rapidement et efficacement  que possible, avec une bonne corrélation entre les taux de recanalisation et la récupération fonctionnelle du patient. Le seul traitement médicamenteux disponible, le rtPA (activateur tissulaire du plasminogène recombinant) donne malheureusement un taux global de recanalisation aiguë inférieur à 35 % »  explique le Pr. Denis Vivien, Directeur de l’unité de recherche Inserm / Université de Caen-Normandie “PhIND”, Professeur Universitaire et Praticien Hospitalier au CHU de Caen-Normandie et Directeur Scientifique de l’institut BB@C, qui ajoute « Cette faible efficacité est améliorée lorsque le rtPA est associé à une thrombectomie endovasculaire (TEV), se traduisant par un meilleur pronostic des patients à 90 jours. De plus, la recanalisation grâce à la TEV a démontré dans des essais cliniques récents un bénéfice thérapeutique pour le patient jusqu’à près de 24 heures post-AVC, bien au-delà de la fenêtre thérapeutique du rtPA limitée à 4h30 à cause de sa toxicité, ouvrant ainsi la voie au développement de nouveaux médicaments visant à protéger le cerveau. »

« L’AVC est à la fois une urgence diagnostique et thérapeutique. Le rôle des urgentistes, notamment en préhospitalier est primordial. Dès l’appel au 15, le médecin régulateur urgentiste doit mettre en route la filière AVC (secouriste, urgentiste intra-hospitalier, neurologue et neuroradiologue) et faire transporter le patient vers l’Unité Neuro-Vasculaire (UNV) la plus proche de son domicile avec comme objectif de mettre le bon patient, au bon endroit, au bon moment » déclare le Dr. Richard Macrez, en charge de la recherche aux Urgences et au SAMU du CHU de Caen-Normandie, qui précise, « A ce jour, les traitements de recanalisation médicamenteux ou mécaniques gardent d’importantes limitations. Le développement de nouveaux médicaments administrables dès le préhospitalier ou dès l’arrivée aux Urgences hospitalières, tels que glunomab, est d’importance majeure pour répondre aux besoins médicaux et réduire de manière significative les dégâts causés par les AVC ».

Pr. Joan Montaner, Directeur de l’Unité « Biomarqueurs et Neuroprotection » de l’Institut de Recherche Vall d’Hebron (VHIR) à Barcelone en Espagne, et coordinateur du Réseau Andalou des Accidents Vasculaires Cérébraux, a récemment démontré le potentiel de nouveaux biomarqueurs sanguins pour diagnostiquer les accidents vasculaires cérébraux d’origine ischémique, dès l’ambulance et à l’aide de tests rapides, « Cela pourrait être une révolution en permettant d’administrer de nouveaux médicaments neuroprotecteurs en dehors de l’hôpital, au plus vite après la survenue de l’AVC, optimisant ainsi les chances de récupération des patients. Par la suite, les patients concernés pourraient ainsi être conduits au bon hôpital pour des thérapies complémentaires de thrombectomie, grâce aux informations fournies par le test sanguin rapide ».

« Les traitements actuels n’apportent malheureusement que des solutions partielles. La grande majorité des patients n’est éligible à aucun de ces traitement, et le peu de patients en bénéficiant se heurtent à de fortes limitations, notamment lorsque les effets secondaires de la thrombolyse deviennent supérieurs à ses effets thérapeutiques » explique le Dr. Manuel Blanc, PDG de Lys Therapeutics, qui ajoute, « Les recherches de Lys Therapeutics et de nos partenaires démontrent qu’il existe des pistes d’amélioration pour le patient atteint d’un AVC. Ce sont sur ces axes que nous travaillons afin d’apporter rapidement de nouvelles solutions thérapeutiques. »

 

A propos de l’Institut du Sang et du Cerveau (Blood and Brain @ Caen-Normandie)

L’institut Blood and Brain @ Caen Normandie (BB@C), fondé par l’Inserm, l’Université de Caen Normandie et le CHU de Caen Normandie avec le soutien du conseil régional de Normandie ainsi que des fondations privées, est reconnu internationalement pour l’excellence de ses activités de recherche biomédicale. BB@C rassemble des scientifiques d’horizons divers. Collectivement, les équipes de BB@C partagent 4 objectifs principaux : 1) Améliorer la recherche sur les troubles neuro-vasculaires, neurologiques et psychiatriques, avec un intérêt particulier pour les interactions entre le sang et les cellules cérébrales, 2) Atteindre un haut niveau d’expertise et de connaissances dans ces domaines,     3) Promouvoir les innovations et les partenariats au bénéfice des patients, 4) Rapprocher la science et le grand public dans un climat de confiance mutuelle. Les différentes structures qui composent BB@C (laboratoires, plates-formes techniques, start-ups et CROs, observatoire etc.) associent des compétences et des expertises complémentaires dans une démarche scientifique translationnelle au service de la même cause : faire avancer la recherche sur les troubles neuro-vasculaires, neurologiques et psychiatriques pour contribuer à mieux soigner. www.bb-c.fr

 

A propos de Lys Therapeutics

Lys Therapeutics est une société de biotechnologie française développant des biomédicaments innovants pour mieux soigner les patients souffrant de maladies neurologiques, notamment l’accident vasculaire cérébral (AVC), la sclérose en plaques (SEP) et d’autres maladies neurodégénératives. Son candidat-médicament principal est un anticorps monoclonal innovant (« first in class ») au mécanisme d’action unique.

Dans la physiopathologie de nombreuses maladies neurologiques telles que les accidents vasculaires cérébraux ou la sclérose en plaques, une protéase appelée activateur tissulaire du plasminogène (tPA) entraine l’hyperactivation des récepteurs NMDA (NMDAr) neuronaux et vasculaires. Le candidat-médicament de Lys Therapeutics bloque spécifiquement l’interaction entre le tPA et le récepteur NMDA annihilant les effets néfastes de cette liaison : neurotoxicité, neuro-inflammation et perturbation de la barrière hématoencéphalique, sans perturber le fonctionnement basal du NMDAr.

Lys Therapeutics a pour vocation d’accélérer le développement clinique de cette biothérapie afin d’améliorer la prise en charge des patients atteints de pathologies neurologiques où les besoins médicaux restent insatisfaits, pour un impact sociétal majeur.

More information on lystherapeutics.com

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Agence Acorelis – Gilles Petitot   +33 620 276 594    /  +33 145 831 384   gilles.petitot@acorelis.com

Lys Therapeutics – Manuel BLANC – mblanc@lystherapeutics.com